Espoir
Au fond de cette crevasse gorgée
Des sentiments aux odeurs légères
Je me suis découvert un cœur charmé
Par une lueur comme celle de la mer
Mais avant que mes yeux ne puissent
Déchirer le voile de ton âme
Et que notre amour ne tisse
Une cape transpercée de mille lames
Je tiens à sentir la chaleur de ta main
Lorsque, à son creux, s’y loge la mienne
Pour que ce moment n’est plus de fin
Et que, pour l’éternité, tu sois reine
De quelque chose aux formes floues
Avec une démarche sans cohérence
Surnommé par les autres le grand Fou
Malgré qu’ils savent à quoi il pense
Non, rien ne sert de promettre des roses
Alors qu’on ne demande pas à la lune
Ce qui nous remette en cause
Perché tous les deux sur la dune
A ce stade d’esprit aux cris
Qui résonnent dans ma tête
Je les implore, les supplie
Avant qu’ils ne nous arrêtent